(English below)
La série Pastorale explore un thème répandu, le nu dans un paysage. Dans les œuvres de Catherine Morin, nous sommes conviés à porter notre regard sur les corps, qui sont volontairement mis en scène sur divers fonds botaniques. Ces derniers servent non seulement à présenter ses figures, mais aussi comme lieu d’expérimentation presque abstractive pour jouer avec les lignes, couleurs et perspectives. De plus, la qualité intemporelle de la végétation élimine la plupart des référents, rapportant notre regard sur les figures.
En effet, on ne peut s’empêcher de chercher à savoir pourquoi la figure est placée dans un tel environnement, sans clés de lecture, ou presque. La dissonance préméditée entre le sujet et son environnement donne le ton d’une rencontre dynamique. Dans la plupart des cas, le sujet astreint le contemplateur à croiser son regard. De cette façon, ils sont d’autant plus en position de pouvoir, nous regardant autant que nous le regardons.
— F.P.
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The Pastorale series explores a ubiquitous motif, the nude in a landscape. In Morin’s works, we are invited to focus on the bodies, which are intentionally displayed against varied botanical settings. The latter serve not only to set the stage for her characters, but also as a space for an almost abstractive experimentation with line, colour, and perspective. Additionally, the timeless quality of vegetation eliminates most signifiers, bringing us back to the main subject.
Indeed, we cannot help but wonder why the subject is in that environment, without nearly any keys to interpret the situation. This premeditated dissonance between the subject and their surroundings sets the tone for a dynamic encounter: more often than not, the subject compels the contemplator to meet their gaze. In this manner, they are further empowered as subjects, gazing as much as they are gazed upon.
— F.P.